mardi 7 juillet 2009

Le canal de Corinthe

C'est Néron qui commença le premier à creuser un canal entre la mer Ionnienne et la mer Egée. Il abandonna le projet sans doute trop difficile à cette époque. Après quelques mésaventures pour ceux qui se sont à nouveau lancés dans le projet, il fut inauguré en 1893.
Quand nous sommes arrivés devant le panneau qui l'annoncait, nous étions presque déçus.
Il fallait vraiment avancer sur le pont qui est immergé quand il faut laisser passer les bateaux, pour comprendre que nous étions bien au début du canal.

La canal, la capitainerie

Les bateaux doivent s'amarrer avant d'entrer pour permettre aux occupants de remplir les papiers. Puis ils attendent .... on ne se croise pas dans le canal, donc c'est par grappe que les départs se font.

La canal, la sortie des bateaux

C'est le seul bateau qui ne soit pas de plaisance que nous ayions vu.

La canal, l'entrée des bateaux


Beaucoup des bateaux que nous avons vu prendre le canal étaient des bateaux de plaisance. Ils arboraient presque tous deux drapeaux, un drapeau grec et un autre moins connu. Nous avons pensé que cela pouvait être des bateaux de location. Nous louons bien une voiture.
Clément a donc décidé de passer son permis bateau et de m'emmener faire les îles grecques. Du cabotage en somme. Nous avons convenu que celui ci nous allait bien. Il y avait des plus petits et sans doute moins conforts, comme un voilier français. Il avait un seul drapeau français et il avait déjà bien navigué. Mais il y en avait des beaucoup plus gros, mais Clément a pensé qu'il fallait pas exagérer.
Le temps qu'il passe son permis et qu'il organise ce voyage, j'ai le temps d'apprendre à faire des vrais sites et à télécharger des cartes. Mais il était très sérieux, il faut donc que je ne perde pas trop de temps.

La canal, vue du dessus

Les 80 mètres de hauteur sont tout de suite plus perceptibles vus du dessus. Sur le bateau, 4 personnes sur le pont nous ont fait signe, nous les voyions à peine.
Ce n'était pas un petit bateau, à l'arrière il y avait un plateau d'atterissage pour hélicoptère.

Epidaure, le théâtre

Encore une fois, nous n'étions pas nombreux ce matin là.
Ma première pensée fut pour Jacques Lacarrière qui raconte dans "l'été grec", la première fois qu'il a joué dans ce théâtre en septembre 1947 avec la troupe du théâtre antique de la Sorbonne. Ils avaient joué "les Perses" devant 10 mille personnes. Il raconte les répétitions sous le soleil, les voix qui portent bien, mais les gestes qu'il faut amplifier et exagérer pour que les derniers rangs suivent .... la plupart des spectateurs ne comprenaient pas le français.
Quand on traverse le Péloponnèse en 2009 pour arriver à Epidaure, une question nous vient tout de suite à l'esprit: d'où venaient ces 10 mille personnes en septembre 1947?

Epidaure, le théâtre

Construit au 4ème siècle avant JC, il peut contenir jusqu'à 14 mille spectateurs.
Arnaud s'est lancé vaillamment dans la lecture de "l'éloge du stylo", texte qui a gagné le concours d'éloquence, organisé en seconde au lycée. Nous étions tout en haut pour vérifier l'acoustique, peine perdue ! L'articulation, la force de conviction y étaient mais les grillons, derrière nous étaient les plus forts. Nous avons dû descendre pour avoir la fin.

Epidaure, le théâtre


Chacun y va de son poème ou de sa chanson et tout le monde applaudit dans une ambiance bon enfant. Même la barrière de la langue ne ralentit pas les saluts.
Olivier nous a fait le corbeau et le renard, le suivant, un chant patriotique grec.

Olympie, la flamme

C'est encore de là que part la flamme olympique, c'est plutôt simple et discret.

Olympie, le musée

Le même de trois quart. Je tiens à la disposition des dames qui le souhaitent, la photo de trois quart dos .. il est vraiment très joli.
Quand on a vu la copie du Louvre à l'exposition Praxitèle du printemps 2008, cela met mal à l'aise ... nous étions si nombreux à le regarder et il y a une telle différence ... ce n'est même pas la peine de faire un effort pour se souvenir, cela saute au yeux.

Olympie, le musée

L'Hermès de Praxitèle a été retrouvé en 1877 dans la cella du temple d'Héra. Il porte Dionysos enfant dans ses bras.
Il mesure 2,13 mètres.
Il est seul dans une salle à l'abri de la lumière, ce qui accentue encore la solennité. Quand on y entre, l'émotion nous gagne.

Olympie, le stade

Bientôt rejoint par Clément qui lui avait laissé prendre de l'avance...
Le stade est arrosé. Le feu en 2007, s'est arrêté à la lisière du site, comme à Delphes. Le musée d'Olympie a été menacé de très près. Plus rien ne se voit, il faut le savoir pour trouver les traces, les arbres ont été coupés. Mais tout est arrosé, les extincteurs et les pompiers sont partout.

Olympie, le stade



C'est quand même impressionnant de passer sous la voute ... en imaginant les tribunes pleines : 40 à 45 mille spectateurs.
Arnaud le joue, c'était trop tentant!

Olympie, le Léonidaion

Le Léonidaion est une vaste hôtellerie, construite en 330 avant JC, destinée à l'hébergement des officiels. Au centre de la cour, les romains ont aménagé, par la suite un lac artificiel.

Olympie, la nature sur le site


, Ce qui frappe sur le site, c'est l'harmonie des pierres avec la nature. Cela m'avait fait le même effet en voyant le photos d'Ostie en Italie. Le site est ancien, les arbres sont là depuis longtemps et rien ne gène leur développement. Que ce soit les racines ou les branches, la place qui leur est nécessaire ne manque pas. Pas de pollution, voitures ou autres, les arbres prennent leur forme naturelle et ils sont beaux! Que ce soit les lauriers, les pins, les chênes et d'autres que je ne connais pas, ils sont tous volumineux et magnifiques.